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Ma Collection Vinyle #6

Il s’en est passé des choses du côté de mon bac à vinyles depuis février dernier. Des achats plus ou moins réfléchis sur un coup de cœur ou sur un coup de tête que je vais m’empresser de vous raconter par la suite.

S  tatistiques. Oui, je me suis  amusé à recenser l’intégralité de mes galettes noires, au nombre de 50. Un travail Ô combien fastidieux puisque je ne me suis pas contenter de noter le nom de l’artiste et de son album, non.

Ma passion pour excel (sic) m’a poussé a remplir mon tableau avec le maximum de données pour analyser ce que j’écoute le plus.  Le last.fm du vinyle en quelque sorte. Pour faciliter les choses, j’ai volontairement défini les styles musicaux généraux, pop / rock / soul / electro / jazz / funk /Folk / etc. De ce côté là, pas vraiment de surprises, je vous laisse en juger par vous même. Du côté des labels, rien de fou si ce n’est que j’ai presque autant de labels différents que de vinyles, mon top label est Columbia avec 4 disques, c’est dire. Là où cela est plus intéressant par contre c’est sur la répartition par décennie :

Statistiques Vinyles

 Après vous avoir barbé avec ces statistiques un poil nombriliste, passons aux choses sérieuses, les achats vinyles depuis la dernière fois que l’on s’est vu !

Commençons par le vinyle de l’album Dummy, premier LP du groupe britannique Portishead. Coché sur ma wishlist depuis quelques temps,  il vient combler un réel manque dans ma collection vinyle, celui du genre trip-hop. En choisissant Portishead, j’ai opté pour l’un des groupes avant-gardiste de ce genre, né au début des années 90.  L’entièreté de l’album évolue à un très très haut niveau et nous amène lentement, mais surement, à l’extase au bout de quarante minutes avec le titre Glory Box. Dummy est un album à la fois glaçant de par ses instrumentalisations et époustouflant de par ses compositions, une merveille.  Seul bémol (physique) sur le vinyle, le léger bruit de surface qui a parasité mon écoute, on sent bien que l’on n’est pas sur de la qualité 180gr.

portishead, pink floyd

Sinon, le week-end dernier je suis allé à la salle de concert Le Chabada à Angers pour la journée du disque. Une bonne occasion de parfaire ma collection, mais au final j’en suis revenu un peu pantois avec seulement un vinyle : Celui du live Delicate Sound of Thunder de Pink Floyd. Un live qui ne souffre pas vraiment des parasites de la foule au contraire, les réctions du publics sont très justement dosées pour encore faire monter d’un cran l’excitation et l’émotion à l’écoute de cet live.  On retrouve sur ce dernier de nombreux solo guitare de David Gilmour dont celui de quatre minutes sur Comfortably Numb qui rend complètement dingue. Ce groupe  est un putain de classique, un vrai. Pink Floyd c’est un peu le genre groupe de musique que ton papa te fait écouter quand tu lui demande un album qui l’a marqué pendant sa jeunesse.

Après l’article sur les albums qui nous ont marqués dans les années 2000, je me suis rendu compte qu’il me manquait quelques incontournables et j’ai donc remédié à cela assez rapidement en comblant ce vide avec deux 33T. Le premier c’est l’album  fleuri de Cat Power, You Are Free sorti en 2003. La première piste, I Don’t Blame You fait l’effet d’une bombe de douceur avec son intro piano qui nous fait rentrer immédiatement dans l’album. S’en suit une dizaine de morceaux qui flirtent de près ou de loin avec la folk dont l’excellent Good Woman sur lequel on peut y entendre (il faut tendre l’oreille) Eddie Vedder dans un registre où on le connaît moins,  tout en quiétude.

vinyle cat power

 Le second album de cette salve d’achats c’est celui de Eminem, The Marshall Mathers, sorti il y a maintenant 13 ans.  Sur la pochette on remarque tout de suite le sigle « Parental Advisory, Explicte Content » annonciateur d’un album fort dans ses textes. Pour tout vous dire Eminem, je ne connais pas trop, je suis loin de me poser en expert sur ce genre musical. Par contre je sais que sur cet LP il n’y a que des bons singles qui ont pas mal squattés les tops-charts des années 2000.  On retrouve Stan et son intro interminable (occultée sur l’album) savant mélange entre confessions franches et poésie du refrain avec le morceau Thank You de Dido. Pour le reste de l’album on retrouve son flow de dingue qui a construit sa légitimité sur des titres comme The Real Slim Shady ou Kill You.  Selon mon avis de novice, si vous ne deviez acheter qu’un seul album du rappeur américain, c’est celui là.

On va maintenant faire un petit saut dans le temps avec des vinyles plus récents qui portent encore les marques du pressage tout frais. Dernièrement, j’ai craqué pour deux grosses nouveautés sorties tout récemment, l’EP Blizzard de FAUVE et l’album Random Access Memories des Daft Punk. Deux achats bien différents, un qui était dans mes cibles depuis plus d’un an et dont j’attendais la sortie impatiemment, Fauve, et l’autre, RAM que je n’ai pas vu arriver un samedi après-midi pluvieux.

daft punk

Sur ce dernier, il est bon de signaler que je ne me suis pas empiffré d’écoutes streaming avant la sortie officielle puisque l’écoute vinyle était seulement ma seconde. J’ai donc pu découvrir cet album paisiblement chez moi loin du vacarme des Internets. Aux antipodes de Discovery, cet album est plus placide, Daft Punk s’attaque donc à nos douces oreilles tout en retenue. Les robots auraient pu rester dans leur fauteuil confortable en nous resservant un Discovery bis, mais non ils ont fait le choix de nous prendre à contre pieds. Les collaborations sont toutes plus enivrantes les unes que les autres avec une mention spéciale pour Contact où les Daft reviennent aux sources avec Dj Falcon pour clore cet LP.

Concernant FAUVE, si vous me suivez depuis un temps soit peu longtemps vous devez savoir que c’est une vraie histoire d’amour qui ne s’est pas altérée avec le temps, au contraire.  Après avoir pris soin de le précommander 5 jours avant sa sortie, le 15 mai, je l’attend maintenant dans ma boite aux lettres aux alentours du 13 juin.  Oui, un mois plus tard et je ne suis pas encore à l’abris d’un énième email de retard de la part d’Amazon. Désormais cet EP attendra le Ma Collection Vinyle #7, frustrant.

Pour compléter cet article, je vous encourage à allez faire un tour sur mon ressenti du disquaire day 2013.. On arrive à la fin de ce sixième épisode de ‘Ma Collection Vinyle’..déjà. Alors ce que l’on va faire tout de suite,  c’est qu’on va prendre rendez-vous ensemble pour le septième opus, qui, je vous le promet ne mettera pas quatre mois à arriver !

( Le comble de vous illustrer cet article sur les vinyles avec des intégration de morceaux SoundCloud et la qualité qui va avec. Enfin bon, pour le moment je n’ai pas la possibilité d’intégrer ma platine vinyle dans l’article hein, donc on va faire avec ;) )

A propos de Bastien Bonaventure

J'écume les internets tous les jours à la recherche du dernier son sympa pour tes petites oreilles.

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