Retour sur l’édition 2013 du Disquaire Day, une mise en scène presque parfaite Oh je vous vois venir de loin. Vous allez me dire que je suis pas vraiment dans le timing pour cet article sur le disquaire day et je vais vous répondre avec mauvaise fois que c’est pour prendre le recul nécessaire. Que serait un blog traitant de vinyles sans aborder le Disquaire Day ? Alors parlons de cette fameuse journée censée mettre un coup de projecteur sur nos disquaires indépendants en nous invitant à leur rencontre pour découvrir quelques perles. Une idée louable, vraiment ? L’idée est effectivement louable si l’on s’en tient à cette courte description, mais le probème c’est que dans les faits on ne s’arrête pas à cette description enjouée. Pour avoir discuté avec un disquaire indé récemment, ce dernier m’a carrément annoncé que si l’année prochaine cette journée était organisée de la même sorte il n’y participerait surement pas. Une déclaration symptomatique d’un malaise à peine voilé. En cause ? Les grosses maisons de disque qui n’ont rien d’indépendantes venus tailler leur part du gâteau. Bah ouais vous en avez tous entendu parler de ce 45 tours de Mylène Farmer ou de ces galettes de Coldplay et David Guetta rééditées pour l’occasion. Concernant Mylène Farmer, ce même disquaire m’a annoncé que deux clients ont dormi devant les portes de son magasin pour être sûr d’obtenir une édition de ce pressage à 1000 exemplaires. Des abus et de la spéculation En plus d’envahir les bacs à vinyles de nos chers disquaires, les prix pratiqués par les majors sur cet évènement sont hors du marché. Qui a envie de claquer 40 euros pour une réédition d’un 45T sans charme ? Le fan absolu de Mylène (oui c’est un peu la bouc émissaire ce cette chronique..) vous allez me dire ? Et bien oui, vous avez raison car il y a quelques rares collectionneurs. Je dis ça car ce disquaire day a aussi été une aubaine pour les spéculateurs. Je me suis amusé à faire quelques captures d’écrans pour vous montrer que l’on peu très bien revendre ces éditions limitées à des sommes bien supérieures au prix nitial. Mylène Farmer ? 150 €. Les Béruriers Noirs ? 330 €. Mais cela peut devenir encore plus hallucinant. Regardez, ce vinyle édité à 3000 exemplaires. Le vendeur se targue d’avoir une édition limitée NON NUMEROTEE (on marche sur la tête) et en demande donc sereinement 550 $ et il ne nous fait même pas grâce des frais de port de 4$. En plus d’être un beau salaud, ce Monsieur n’est pas très commerçant. Ca ne vous à pas suffit ? Allez un petit dernier pour la route. Cet américain vend la collection complète des vinyles du Record Store Day américain pour la bagatelle de 9500 $, 9500 $ ! Connexe Retour sur l’édition 2013 du Disquaire Day, une mise en scène presque parfaite Oh je vous vois venir de loin. Vous allez me dire que je suis pas vraiment dans le timing pour cet article sur le disquaire day et je vais vous répondre avec mauvaise fois que c’est pour prendre le recul nécessaire. Que serait un blog traitant de vinyles sans aborder le Disquaire Day ? Alors parlons ... Vue d'ensemble des tests Spéculation - 75% Indépendance - 40% EP/PL inédits - 15% 43 43% Recalé. Résumé : Pour conclure sur cette édition du disquaire day, je m'y suis rendu comme tout bon fan de vinyles avec cette petite excitation liée à l’idée de trouver une pièce rare. Au final j’en suis ressorti dégouté avec à l'esprit le fait que ces éditions limitées n'en n'ont que le nom et pas (plus) le charme. User Rating: 4.6 ( 1 votes) 43 2013-05-28 +Bastien Bonaventure Partager ! tweet