Ma Collection Vinyle #7 © Linda Achour Nouveau billet dans la série « Ma Collection Vinyle », le septième du nom. Au programme huit nouveaux vinyles originellement édités entre 2013 et .. 1952 ! Débutons avec Chilly Gonzales que j’ai découvert à l’occasion de la sortie de son album Solo Piano II il y a un an. Le « Génie » comme il aime se prénommer (et nous aussi) fait aussi dans le hip hop et il a un flow à faire palir pas mal de rappeurs. J’ai donc inévitablement craqué pour l’album The Unspeakable Chilly Gonzales. Sur ce dernier et comme à son habitude Gonzales soigne ses instrus pour mieux y apposer son timbre. On sent que sur cet album il laisse libre cours à sa créativité avec des morceaux orchestraux décalés entre rythmiques ethniques et rap pur sans jamais voiler sa mégalomanie légendaire. « Different Kind Of Prostitue » se détache de cet album. Aussi déstructuré que créatif, cet LP est excellent. Dans ma quête de classiques manquants à ma vinylotheque , je suis passé par un virage soul, court mais intense, avec notamment Curtis Mayfield et son premier album du même nom « Curtis ». C. Mayfield est un (si ce n’est l’ ?) artiste charismatique du renouveau de la soul music dans les années 70. Cet album ouvre sur un titre ultra rythmé teinté de funk (Don’t Worry) There is a hell, below we’re all gonna go. S’ensuivent sept morceaux qui naviguent entre soul, funk et jazz avec entre autres l’exceptionnel « Move On Up » qui prend à lui seul plus des deux tiers de la face B (8min30) et je trouve encore le moyen de dire que ce n’est pas assez. Visuel intérieur de la pochette – Curtis Après ces revivals des albums passés, passons sans attendre aux sorties de ces derniers mois qui ont fini dans le bac à vinyles. Rhye. Dès les premiers sillons grattés par la tête de lecture on se dit que Rhye est comme touché par la grâce avec cette voix androgyne. Le titre Open trouve là tout son sens avec cette première position sur la face A de Woman. En parlant de position, ce n’est surement pas un hasard si l’on retrouve le second single du duo The Fall s’enchainer tout de suite après. Je trouve presque cela dommage de griller les deux meilleurs cartouches d’un album sur une même face en première et seconde position. Non pas que le reste de l’album soit mauvais, mais la descente du petit nuage sur lequel nous sommes grimpés lors des deux premiers titres est un peu abrupte avec le reste de l’album. (J’ai un code MP3 pour télécharger l’album pour ceux qui aurai déjà laissé filer 5 mois d’écoute). Sinon dans la catégorie voix androgyne, Alice Boman a aussi son mot à dire. La suédoise a sorti son EP Skisser à la fin du mois de Septembre sur le label indépendant Adrian Recording. Je n’ai pas pu résister à la fragilité de Skisser (et au fait que ce pressage était limité à 300 exemplaires -humm putain de marketing- ). l’EP me parait plus froid qu’à mes écoutes SoundCloud étrange, néanmoins le titre Waiting ne déçoit pas au passage de la tête de lecture, sans oublier l’inédit What are you searching for. Un invité de dernière minute a fait son apparition dans ma collection vinyle, la bande originale du film Django Unchained. Délectez vous de cette scène ou le titre 100 Black Coffins prend toute son envergure sur fond de Western Spaghetti. Ca faisait un moment que ce double LP me faisait de l’oeil, un beau cadeau, merci. Visuel intérieur de la pochette – Django Unchained OST On aborde maintenant un vinyle qui est mien depuis déjà plus de quatre mois (mauvais timing pour le dernier Ma Collection Vinyle) : Blizzard de FAUVE. Un bel objet, rouge, translucide, composé de 7 pistes, que j’ai tant désiré. Ces derniers temps tout à été dit sur FAUVE dans l’excès, que ce soit pour en dire du bien ou du mal, sans fondements. Au final, vous pouvez être sûr que je n’ai pas trop usé ses sillons. Je préfère laisser passer un temps de peur de casser un truc pour mes prochaines écoutes, je ne veux surtout pas en être dégouté. Ce qui fait le plus mal, c’est de voir « SON » groupe (on y reviendra à se besoin de possession quand on parle d’un artiste/groupe..) se faire accaparer par des adolescents de 14/15 ans qui usent et abusent des paroles dans leur bio twitter. Sinon comme l’année dernière je suis allé faire un tour à la vente annuelle Emmaus. Lorsque je m’y rend, je cultive toujours l’espoir secret de tomber sur une perle rare. Mais il faut bien se l’avouer, la plupart du temps c’est plutôt sur la discographie complète de Enrico Macias que je tombe. Néanmoins, je ne suis pas rentré les mains dans les poches. Dans mon sac et pour un total de 6 € on pouvait y retrouver un peu de Brassens (parce que oui, on peut se moquer de Macias, mais Brassens, non), du Cat Stevens (le second de la collection) et un 45T de la Compagnie Créole avec « La Bonne Aventure » (certains comprendront le message, d’autres me placeront sur le bûcher pour cet achat). Je n’ai également pas échappé à cette période de l’année propice aux foires aux vinyles en tout genre, en me rendant à l’édition annuelle de ma ville. Ce jour là je n’avais pas faim de vinyles, pas une seule galette achetée. En revanche, j’ai ENFIN pris une brosse antistatique pour dégager l’électricité statique circulant sur les vinyles ainsi que la poussière encrassant la cellule Ortofon de ma platine Pro-ject. Connexe 2013-10-24 +Bastien Bonaventure Partager ! tweet